Enfin, la pluie fait son grand retour sur la Côte Vermeille ! Après des mois marqués par un manque d’eau et une sécheresse préoccupante, le ciel a offert au vignoble de Banyuls et Collioure une bouffée d’oxygène tant attendue.
À fin février, la station météo du Cap Béar enregistre un cumul de 92 mm de pluie. En comparaison, il avait fallu attendre fin mars en 2024 pour atteindre cette quantité. Une preuve que, même dans notre département du 66, où le soleil règne en maître, l’eau sait se faire entendre au bon moment.
La pluie sur les Pyrénées-Orientales, un réveil pour la vigne
Cette eau bienfaisante arrive à point nommé. Après l’hiver, la vigne entre doucement dans une phase clé de son cycle : le réveil végétatif. Grâce à cette alternance idéale entre pluie et soleil, la photosynthèse s’enclenche pleinement. Résultat ? Une croissance visible jour après jour : les jeunes sarments et feuilles gagneront plusieurs centimètres en quelques jours seulement !
Pour nos jeunes plantiers, ces précipitations sont une véritable bénédiction. En aidant leurs racines à s’installer en profondeur, elles leur donnent la force nécessaire pour affronter les saisons à venir. Et pour les parcelles en production, elles permettent aux ceps de démarrer leur cycle dans les meilleures conditions.
Un espoir renouvelé, malgré un manque d’eau persistant
Bien sûr, si cette pluie redonne le sourire aux vignerons, elle ne suffit pas encore à combler le déficit hydrique accumulé au fil des années. La sécheresse reste une réalité dans les Pyrénées-Orientales (66), et la gestion de l’eau demeure un défi majeur.
Mais cette période marque un tournant. L’hiver a été plus humide que l’année précédente, et si le printemps poursuit sur cette lancée, nous pouvons espérer un millésime prometteur. La nature nous rappelle une fois de plus qu’elle sait trouver son équilibre, et nos vignerons, avec patience et savoir-faire, l’accompagnent dans ce rythme millénaire.
GICB - Terres des Templiers